Défaite: Les Suissesses ne parviennent pas à stopper les Polonaises

Déroulement du match

Devant 820 spectateurs, les Suissesses entament le match en confiance et se montrent à la hauteur de leur adversaire du jour. Elles mènent jusqu’à 5-4 avant que la Pologne n’inscrive trois buts consécutifs. Le temps mort de Martin Albertsen permet d’interrompre l’élan polonais et la Suisse revient dans le match. Après 23 minutes, Chantal Wick inscrit l’égalisation à 11-11 sur contre-attaque. Mais les Polonaises réussissent à contrer juste avant la pause.

Le score de 13-15 à la mi-temps ne reflète pas le nombre d’occasions que les Suissesses se sont créées, le ballon finissait trop souvent sur le cadre ou, durant les dernières minutes, sur arrêt de la gardienne polonaise Weronika Gawlik. Cette dernière a remplacé Adriana Placzek après 26 minutes, et allait changer le caractère du match.

Comme mercredi en Russie, la décision intervient directement après le retour sur le terrain en deuxième mi-temps. La Pologne impose son jeu avec beaucoup d’élan et d’intensité, ce qui lui permet de creuser l’écart grâce à quatre buts en autant de minutes (19-13). Un autre temps mort de Martin Albertsen fait renaître l’espoir – les Suissesses reviennent avec deux buts consécutifs –, mais ce sera de courte durée. Après 50 minutes, le score sévère est de 16-28, et ce malgré plusieurs arrêts de Manuela Brütsch. L’équipe suisse parvient, durant les dix dernières minutes, à embellir quelque peu le résultat final avec six buts à son compte.

Joueuses clés

Durant la première mi-temps, la sélection de la FSH a pu convaincre par son collectif et sa disciplina tactique. Avec six buts, Xenia Hodel était la meilleure buteuse et a montré une belle performance, Kerstin Kündig a rempli le rôle de leader et la jeune pivot Tabea Schmid a impressionné avec sa précision et sa capacité de s’imposer. En seconde période, les Suissesses ont surtout pêché en défense, ne trouvant plus aucun remède contre l’offensive polonaise.

La gardienne Manuela Brütsch a fait un très bon match dès son entrée de jeu, arrêtant 8 buts sur 20. De ce fait, elle a évité un résultat encore plus sévère pour la Suisse. Du côté de la Pologne, 15 des 16 actrices ont réussi à marquer. Outre l’ensemble des joueuses de terrain, la gardienne Weronika Gawlik a également pu inscrire un but.

Réactions

Martin Albertsen (entraîneur national): «Je suis très déçu. Hormis la première phase du match, notre défense n’a pas été à la hauteur aujourd’hui. Et après les premières minutes difficiles de la deuxième mi-temps, nous n’avons plus cru en nos chances. Nous aurions voulu recréer les mêmes situations positives de la première mi-temps, et récolter les fruits. Mais nous garderons ces points positifs pour progresser et continuer à travailler.

Notre équipe apprend énormément des rencontres telles que celle d’aujourd’hui. Surtout les jeunes joueuses se rendent compte quel niveau est demandé au niveau international. N’oublions pas que nous venons à nouveau de jouer contre équipe de haut niveau international. Nous poursuivrons notre chemin.»

La suite

Les deux prochains matchs de qualification à l’Euro féminin auront lieu dans cinq mois. Le 2/3 mars à l’extérieur en Lituanie, pui le 5/6 mars à domicile contre le même adversaire. Ce dernier a perdu cette semaine contre la Pologne (22-36) et la Russie (21-35).

Suisse – Pologne 22:31 (13:15)
AXA Arena, Winterthur – 820 spectateurs – Ar. Loncar/Loncar (CRO).
Sanctions: 4x 2 minutes contre la Suisse; 5x 2 minutes contre la Pologne.
Suisse: Schüpbach (4 arrêts)/Brütsch (dès 34e/8 arrêts); Wick (1), Kündig (5/2), Frey, Schmid (3), Emmenegger (2), Hodel (6/2), Hess (1), Goldmann, Kähr (2), Riner, Altherr, Eugster, Heinzer (2), Bächtiger.
Pologne: Placzek (1 arrêt)/Gawlik (dès 31e/7 arrêts, 1 but); Plominska (1), Kobylinska (5), Balsam (5/1), Gega (1/1), Gorna (2), Rosiak (1), Wazna (2), Dorsz (3), Nosek (2), Niewiadomska (1), Kochaniak-Sala (1), Achruk (4), Roszak (1), Nocun (1).
Remarques: Suisse sans Gautschi (malade) et Murer (en reconvalescence).

Source: Marco Ellenberger (Text), Alexander Wagner (Bilder).