Réactions après la sensation face à la France

Quel match! Dimanche soir, l'équipe nationale de handball a enthousiasmé 13'500 spectateurs dans la Mercedes-Benz Arena et bien plus encore à la maison devant l'écran de télévision. Les quotidiens suisses alémaniques ne tarissent pas non plus d'éloges sur la réaction de la Suisse. Si du côté Romandie, l'écho médiatique est plus discret, l'exploit face à la France, championne olympique, n'est pas passé inaperçu.

L'émission «Sport Dimanche» revient en outre sur le parcours d'Andy Schmid et l'importance de ce dernier championnat d'Europe pour la star du handball suisse. A voir absolument!

Grâce au match nul 26:26 contre la France, la Suisse maintient ses chances de se qualifier pour le tour principal, malgré la nette défaite contre l'Allemagne. Il faudra toutefois que beaucoup d'éventualités soient réunies mardi soir. La Suisse passera à l'étape suivante si ...

• elle bat la Macédoine du Nord lors de son dernier match (18h)
• l'Allemagne remporte le duel face à la France (dès 20h30)
• Dans ce cas de figure, la France et la Suisse auraient chacune 3 points, l'Allemagne serait qualifiée avec 6 points. Pour pouvoir se qualifier, il faudra que la différence de buts joue en faveur des Suisses. Il faudra donc deux larges victoires de l'Allemagne et de la Suisse pour pouvoir espérer dépasser la France. 

Michael Suter: «Félicitations à toute l'équipe. La réaction à la rencontre de mercredi a été fantastique. A la fin, nous avions le ballon et même la possibilité de gagner et nous aurions aussi pris les deux points. Mais en principe, on a montré qu'il ne faut pas sous-estimer les Suisses. Merci à tous ceux qui ont cru en nous et aussi aux fans sur place à Berlin.»

Nikola Portner: «Quand on y croit, on voit tout ce qui est possible. C'est incroyable de se ressaisir après une telle défaite et d'avoir cette réaction de force. C'est de la folie.»

Andy Schmid: «Il s'agissait de faire preuve de ce fameux caractère. Il était important d'avoir une réaction. Si nous n'avions pas été pénalisés de deux minutes et si j'avais été plus jeune de quelques années, mon dernier lancer aurait peut-être même été réussi. Mais pour l'équipe et aussi pour tous les fans suisses qui sont ici, c'était brutalement important.»

Source: Raphael Bischof (Text), Alexander Wagner (Foto)