Peter Göbel, HV Rothrist

«Le handball est plus qu'un loisir, c'est en quelque sorte une vocation»

 

Nous nous trouvons sur la terrasse de ta maison familiale à Rothrist, un de tes lieux préférés. Pourquoi précisément ici?

Peter: Quand je ne me trouve pas dans une salle de sport, j'aime beaucoup être à la maison, chez moi. Notre terrasse et notre jardin d'hiver sont nos endroits préférés. Nous avons emménagé dans cette maison il y a tout juste une année, et c'était un petit rêve que nous voulions réaliser. Je suis plutôt quelqu'un qui passe de bons moments avec les amis à la maison.

Quand as-tu découvert ta passion pour le handball?

Peter: C'était à travers le sport scolaire avec un ancien joueur de LNA du TV Zofingen, j'avais 12 ans. En parallèle, je jouais au foot et au pingpong, et j'était fasciné par le fait que le contact physique, bien sûr dans les règles, fassent partie intégrante du jeu. J'ai toujours aimé jouer en défense, au milieu de tous les joueurs (rit). Notre groupe scolaire a ensuite intégré l'association de gym du village, on a formé la première équipe junior.

Il n'y a pratiquement aucune fonction que tu n'as pas encore endossée dans ton club, le HV Rothrist. Pourquoi t'es-tu autant engagé?

Peter: Cela avait commencé en 1984, le club de gym cherchait un responsable junior. J'ai ensuite suivi la formation d'entraîneur et développé, plus tard, le handball féminin à Rothrist. Le handball est plus qu'un loisir pour moi, c'est en quelque sorte une vocation. La grande majorité de mes amis sont ou étaient liés au handball, tout comme ma famille. Et je suis de l'avis que quand je peux profiter de services d'un club, je peux aussi donner quelque chose, quelques heures en retour. C'est une philosophie que j'essaie de transmettre à l'interne du club.

Quel a été le moment le plus remarquable durant tes années d'engagement?

Peter: Un des points culminants a été certainement la victoire en finale de Coupe régionale en 2005. Quand on entend 'We are the Champions' dans toute la salle - et même si c'est uniquement une Coupe régionale - ça donne la chaire de poule. Dans la même saison, nous avons remporté notre championnat et monté l'équipe en 1ère ligue. Ces trois semaines étaient fantastiques, d'autant plus qu'après une longue période de maladie, je me sentais enfin mieux.

Comment décrirais-tu tes forces?

Peter: J'ai un certain talent d'organisation et sais gérer des situations imprévues et urgentes. Je peux par exemple gérer la coordination des salles de la SG Mittelland sans grande difficulté. Le contact et le travail avec les jeunes me motive toujours autant, cela nous garde aussi jeune après tout.

Et quelles sont tes faiblesses?

Peter: Parfois je m'emporte trop facilement, surtout lorsqu'une situation n'évolue pas comme prévu. Ca a toujours été ainsi, même enfant. Entre 25 et 35 ans par exemple, j'étais un coach horrible à qui il fallait donner un carton rouge pour qu'il arrête de rouspéter. Mais je me suis déjà amélioré, durant les dix dernières années, ce n'est plus arrivé (rit).

Qui est ou a été ton idole?

Peter: Quand j'étais un petit garçon, j'ai réussi à gagner le maillot de Peter Riechsteiner. Nous assistions souvent aux matchs du TV Zofingen, alors pensionnaire de LNA. C'était le maillot avec numéro 7, et à cette époque, Riechsteiner était mon idole. En dehors du handball, ce sont mes parents qui m'ont le plus inspirés.